«L’important n’est pas de gagner, mais de participer», a déclaré le baron Pierre de Coubertin lors d’un discours en 1908. Mais qui y croit vraiment? Notre culture occidentale nous impose des objectifs à atteindre et souvent à dépasser dans tous les domaines de notre vie: formation, loisirs, travail! Mais dans un monde qui ne se souvient que des vainqueurs, quelle place laissons-nous aux plus faibles ou à nos propres faiblesses?

Depuis des siècles, les monastères proposent l’hospitalité aux personnes en recherche. Ils trouvent aujourd’hui un public nouveau, s’adaptent aux besoins de reconnexion avec la nature, et ouvrent même ces possibilités d’échappées à leur propre communauté.

Bonne nouvelle: les voix sur la santé mentale des migrants se libèrent, la prise en charge de ceux-ci s’améliore. Changer de pays par contrainte entraîne une succession de souffrances. Et quand des tortures sont subies sur les routes migratoires, des traumas aigus surviennent. Chaque personne arrivée dans notre pays a besoin de se reconstruire. Ce sont les liens humains qui permettent ce travail, et les Eglises offrent d’excellents laboratoires de ressources.