L'agence de presse ENI fête son dixième anniversaire:Les progrès de l’œcuménisme suivis pas à pas

légende / crédit photo
i
[pas de légende]

L'agence de presse ENI fête son dixième anniversaire:Les progrès de l’œcuménisme suivis pas à pas

30 septembre 2004
Fondée par le Conseil Œcuménique des Eglises (COE), la Fédération luthérienne mondiale (FLM), l’Alliance réformée mondiale (ARM) et la Conférence des Eglises européennes (KEK), l’agence de presse ENI a célébré jeudi passé son dixième anniversaire à Genève
Ses dépêches traduites aussi bien en swahili qu’en japonais éclairent le fait religieux et témoignent de l’avancée de l’œcuménisme.Les dépêches en anglais et en français que l’agence de presse ENI (Ecumenical News International) diffuse chaque jour dans le monde entier sur le Net, sont très souvent traduites en japonais, en chinois, en swahili, en zoulou, en afrikaner, mais aussi reprises en suédois, finnois, norvégien et en néerlandais. L’agence, dont l’indépendance éditoriale est garantie par sa charte, travaille avec une réseau de plus de vingt-cinq correspondants sur les cinq continents pour assurer la couverture d’événements religieux, œcuméniques et humanitaires à l’intention des médias généraux et spécialisés dans cinquante pays différents. "Ceux qui utilisent les journaux, la télévision, la radio et la toile, affirme Peter Kenny, l’actuel rédacteur en chef de l’agence, veulent avoir des nouvelles crédibles sur les Eglises et la religion à travers le monde, c’est ce que nous nous efforçons de leur fournir jour après jour ».

Créée à ses débuts par le Conseil œcuménique des Eglises, la Fédération luthérienne mondiale, l’Alliance réformée mondiale et la Conférence des Eglises européennes pour rendre compte de tout ce qui touche au christianisme dans le monde, l’agence a peu à peu élargi son champ d’investigation au dialogue interreligieux, aux efforts de paix déployés partout dans le monde, aux manifestations de solidarité témoignée à l’égard des plus faibles. En dix ans, les journalistes ont suivi de près l’évolution et les changements de mentalité.

Les faits de société retiennent de plus en plus fréquemment l’attention de l’équipe des rédacteurs : difficultés des migrants chinois depuis la tragédie du 11 septembre, création d’un groupe de soutien pour aider les des pasteurs danois confrontés à des problèmes d’alcool, polémique française sur le foulard islamique, reportage en Inde sur une clinique pour personnes vivant avec le sida, voici en vrac quelques-uns des sujets traités par l’équipe de rédacteurs d’ENI.

Les jos_content de l’agence ne représentent pas nécessairement les opinions des quatre « sponsors » qui financent l’agence. « Nous ne sommes pas des attachés de presse mais des journalistes professionnels », tient à préciser Stephen Brown, rédacteur à l’agence depuis sa création en 1994.

A l’occasion des dix ans d’ENI, Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil Œcuménique des Eglises, a rappelé que l’agence oecuménique est « une ressource indispensable pour le témoignage et la compréhension mutuelle de la communauté chrétienne dans le monde ». L’agence a du pain sur la planche. Le journaliste Stephen Brown en a conscience. «Il estime capitale la mission de l’agence dans « la bataille engagée pour garder vivante 'la rumeur de Dieu' dans les sociétés sécularisées. « Le niveau de désintérêt pour la religion organisée a atteint dans notre société des proportions tout à fait stupéfiantes".