Tour d’horizon romand
27 janvier 2005
En Suisse, les programmes scolaires demeurent l’apanage des cantons
Aussi l’intégration d’un enseignement sur les religions n’est pas univoque en Romandie, malgré un matériel unique. Ainsi, à Genève, au nom d’une stricte séparation du spirituel et du temporel, le fait religieux n’a pas droit de cité en tant que tel dans les classes. « Cependant, depuis une motion des Verts dans les années 90 sur le sujet, les choses évoluent, constate le directeur d’Enbiro Yves Dutoit. Si le Conseil d’Etat ne veut toujours pas d’un cours spécifique, il vient de recommander que la formation des enseignants soit accrue dans ce domaine ».
A Neuchâtel, canton également laïque, ce sont les Eglises qui dispensent au primaire des heures facultatives utilisant la méthode Enbiro. Au secondaire, un enseignement facultatif des « cultures religieuses et humanistes » est intégré à l’histoire. La même démarche existe dans la partie francophone du canton de Berne. Les cantons de Vaud et Fribourg ont adopté un cours hebdomadaire avec les moyens Enbiro durant les 6 premières années de la scolarité. Le Valais lui, vient d’abandonner ,non sans polémique, le catéchisme au profit d’Enbiro, avec des cours deux fois par semaine, et ce jusqu’en neuvième année. Dans tous les cas, des dispenses peuvent être demandées par les parents.
A Neuchâtel, canton également laïque, ce sont les Eglises qui dispensent au primaire des heures facultatives utilisant la méthode Enbiro. Au secondaire, un enseignement facultatif des « cultures religieuses et humanistes » est intégré à l’histoire. La même démarche existe dans la partie francophone du canton de Berne. Les cantons de Vaud et Fribourg ont adopté un cours hebdomadaire avec les moyens Enbiro durant les 6 premières années de la scolarité. Le Valais lui, vient d’abandonner ,non sans polémique, le catéchisme au profit d’Enbiro, avec des cours deux fois par semaine, et ce jusqu’en neuvième année. Dans tous les cas, des dispenses peuvent être demandées par les parents.