Le taux de croissance des juifs est de 1,7% et celui des musulmans de 2,7%, indique le Bureau central israélien de la statistique dans un rapport publié le 6 janvier. Si la population arabe chrétienne progresse de 1%, le taux de croissance des chrétiens non arabes n'atteint en revanche que 0,7%.

La part des chrétiens en Israël est relativement stable depuis le milieu des années 1980, souligne Wadie Abunassar, directeur du Centre international de consultation et consultant auprès du Centre des relations judéo-chrétiennes de Jérusalem.

A peu près 80% des chrétiens vivant en Israël sont arabes. Les autres sont essentiellement des chrétiens ayant immigré en Israël avec des membres juifs de leur famille dans le cadre de la Loi du retour – qui permet à toute personne prouvant qu'elle est juive d'immigrer en Israël –, ainsi que leurs enfants nés en Israël.

Le taux de natalité approximatif des femmes chrétiennes est également le plus bas, tous groupes religieux confondus. Le nombre moyen d'enfants auxquels une chrétienne donnera naissance est estimé à 2,1, chiffre qui s'établit à 3,8 pour une musulmane, à 3 pour une juive et 2,5 pour une druze (branche des musulmans au Moyen-Orient).



Cependant, bien qu'ils soient relativement peu nombreux au sein de la société israélienne, les étudiants arabes chrétiens peuvent affichent avec constance le taux de réussite le plus élevé aux examens de fin d'études secondaires ouvrant la voie à l'entrée à l'université. Les taux de réussite des autres segments de la société israélienne, notamment les musulmans, les druzes et les juifs, sont bien moins élevés.



Selon le rapport, pour l'année scolaire 2010, 63% des chrétiens en dernière année d'enseignement secondaire ont reçu leur diplôme de fin d'études secondaires. La même année, seuls 46% des élèves musulmans, 55% des élèves druzes et 58% des élèves juifs l'ont obtenu. (370 mots-ENI-12-F-0002-JMP)