Sous le titre « Nous croyons. La violence n’aura pas le dernier mot », les trois oeuvres d’entraide que sont l’Action de Carême catholique, Pain Pour le Prochain (PPP) protestant et Etre partenaires, catholique-chrétien, lancent une nouvelle fois à pareille époque une vaste entreprise de sensibilisation de la population et de récolte de fonds.« Pour la première fois, cette campagne s’inscrit également dans un contexte international, puisque nous nous joignons à la décennie contre la violence promue par le Conseil Oecuménique des Eglises (COE) ainsi qu’à un niveau profane, à la décennie de l’UNESCO et de l’ONU pour une culture de la paix envers les enfants », souligne Théo Buss. Les chiffres mondiaux de la violence demeurent effroyables. Durant les 10 dernières années, 500 personnes sont mortes chaque jour dans le monde des suites de conflits armés. Par ailleurs, plus d’un milliard de personnes souffrent de ce qu’il est désormais coutume de nommer la « violence cachée » : « la pauvreté, la famine, l’accès refusé à la terre ou à l’information, l’impossibilité pour une femme de s’éduquer ou pour un croyant de pratiquer sa religion sont autant de formes de violence », rappelle encore Théo Buss.

Ainsi, du 13 février au 27 mars, plusieurs journées, soirées, manifestations et séminaires égayeront la campagne. L’ensemble du programme est consultable sur le site. Mise gratuitement à disposition par la Migros, 100'000 roses Max Havelaar seront vendues pour un prix symbolique de 5 francs au profit des programmes de prévention de la violence. Autre manière de manifester son soutien : participer à une semaine de jeûne et reverser l’argent non dépensé en nourriture, dans une démarche qui fait en quelque sorte passer de la consommation à la communion.