Fermeture des librairies religieuses: encore des remous
4 juin 2004
A Lausanne, la librairie catholique « La Nef » a baissé définitivement son rideau le dernier samedi du mois de mai
L’officine protestante de l’Ale avait fermé boutique depuis avril déjà. Du côté catholique comme pour l’Eglise réformée vaudoise (EERV), le dossier était clos. Avis que ne partage visiblement pas le syndicat Comedia, d’autant que deux anciens employés de la Nef se retrouvent au chômage. Selon son secrétaire général, « les Eglises ne se sont pas montrées à la hauteur des valeurs qu’elles prônent dans la manière dont elles ont traité les employés remerciés ». Pierre Genier remet donc la compresse, fustigeant « un refus de discuter sur le principe même d’un plan social ».
D’après le syndicat, l’abandon par les deux institutions de ces commerces constitue non seulement un licenciement collectif selon les termes de la convention collective de la branche ; mais également un licenciement abusif, dans la mesure où l’accord passé avec Payot pour la reprise des stocks équivaut selon lui à un transfert d’entreprise qui interdit précisément tout licenciement.
Des affirmations démenties par Etienne Roulet, en charge du dossier au sein de l’EERV. Le pasteur estime au contraire que les Eglises ont respecté leur engagement de tout mettre en œuvre pour que leurs salariés retrouvent un travail. « Dès lors, nous n’avons pas de prestation supplémentaire à offrir ». Saisi, L’Office de conciliation cantonal tranchera.
D’après le syndicat, l’abandon par les deux institutions de ces commerces constitue non seulement un licenciement collectif selon les termes de la convention collective de la branche ; mais également un licenciement abusif, dans la mesure où l’accord passé avec Payot pour la reprise des stocks équivaut selon lui à un transfert d’entreprise qui interdit précisément tout licenciement.
Des affirmations démenties par Etienne Roulet, en charge du dossier au sein de l’EERV. Le pasteur estime au contraire que les Eglises ont respecté leur engagement de tout mettre en œuvre pour que leurs salariés retrouvent un travail. « Dès lors, nous n’avons pas de prestation supplémentaire à offrir ». Saisi, L’Office de conciliation cantonal tranchera.